Résidence Hélène S. – 16 logements
BiosourcéCalvados (14)E2 C1LivréLogementsOuistrehamRT 2012 - 20%Dans le cadre d’un projet ambitieux et respectueux de l’environnement, ce petit collectif allie performance écologique et intégration urbaine. Sa conception met en avant une exposition solaire idéale et une esthétique en harmonie avec les constructions environnantes, tout en proposant des volumes contemporains et distinctifs.
Implantation et intégration urbaine
L’implantation du bâtiment est à la fois dictée par les contraintes de réglementation urbaine et déterminée par son intégration au sein d’une opération d’ensemble qui permet la transition d’échelle entre la morphologie pavillonnaire R+1 et de collectif R+3.
Dans un souci de compacité du bâtiment qui s’attache à la recherche de performance écologique et énergétique, notre projet emprunte la route de la réglementation environnementale 2020 en proposant une écriture contemporaine, sobre et unitaire, dont les deux extrémités attenantes au volume principal viennent se distinguer et dialoguer avec les constructions voisines en R+C ou R+1 donnant sur l’avenue de la Redoute.
Orientation et organisation du bâtiment
C’est dans ce contexte que le projet s’organise avec, pour leitmotiv la recherche de la meilleure exposition solaire possible. La grande majorité des logements profiteront d’une exposition des pièces de vie au sud ainsi que des lumières de l’est et de l’ouest. Cet objectif, combiné aux contraintes urbaines et à l’environnement immédiat du projet, a dicté l’implantation du bâtiment de manière à garantir une disposition permettant de préserver chaque espace de vie des ombres portées des volumes avoisinants et du vis-à-vis.


Dialogue architectural et esthétique
Cette préoccupation nous incite à sculpter plus finement la façade Ouest en relation visuelle avec les maisons individuelles afin de se rapprocher de ses gabarits. Son volume se démarque alors par un décroché de hauteur amorçant une transition descendante du R+1+C au R+C.
Puis, profitant de la courbure de la rue Schweitzer, le corps principal, en retrait des limites foncières, se déhanche pour en suivre les contours.
Matériaux et finitions
Il réinterprète à sa manière l’enduit et l’ardoise traditionnelle en les associant avec du bardage en bois traité ton naturel sur un volume aux lignes contemporaines. Ce traitement de façade et de couverture rappelle la maison individuelle et son contexte proche tout en apportant une dynamique avec un biais qui permet de « casser » la forme monolithique du bâtiment.
À l’image de « cabanes de pêches », les balcons en bois apparaissent comme des entités indépendantes rapportées et viennent séquencer le volume construit.
